Le manque…que je l’aime ou ne l’aime pas il fait partie de la vie.
Je différencie les manques…il y a celui en attente …j’avance, je peux le vivre puisqu’il sera comblé.
Il y a les manques du quotidien, ils se ‘démanquent’ lors de rencontres, de venues, de réponses, de bonnes nouvelles…alors il y a satisfaction jusqu’à la prochaine fois…un peu comme la satisfaction des pupilles après dégustation de chocolat, ou la fatigue après avoir nagé et être en accord avec son corps.
Ces autres qui peuvent remplir le manque ne sont pas tout puissants ; ils sont plus, ils sont moins, à moi de m’adapter si le désir est là, s’il persiste…alors il y a invention et réinvention pour que jamais la lassitude n’envahisse.
Et puis il y le manque irrémédiable, quand la mort est là, mort de l’amour donné et reçu.
Heureusement, l’esprit demeure, ce qui nous permet alors d’y associer le terme ‘création’…après la douleur, de nouveau j’aimerai, je sourirai.
Christiane, en aparté avant la séance du yoga’ tu sais, en conférence j’ai entendu que le sourire était la fenêtre de l’âme’.
Christiane, mon amie, un peu ma mère…merci.
